Les tribulations d’un pauvre PDG

24 Heures

publié le jeudi 7 mars 2019


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À Cossonay, les Amis du Boulevard romand se bidonnent dans « Oscar », comédie popularisée par Louis de Funès.

Il y a des jours où l’on ne devrait pas sortir du lit. Bertrand Barnier, PDG d’une grande entreprise industrielle, en fait l’amère expérience.
Ce matin devait ressembler à tous les autres, mais le voilà submergé de calamités plus surréalistes les unes que les autres.

Sa fille change de tête et de fiancé dès qu’une porte claque, le contenu de ses valises n’arrête pas de changer, sans compter l’intervention de Christian Martin, son comptable et homme de confiance, qui a l’outrecuidance de le voler et, pire, de vouloir épouser sa fille.

Et voilà que déboule Oscar, son chauffeur, qu’il a flanqué à la porte mais qui a le culot de se repointer, à des moments inopportuns qui plus est. Bref, tout le monde se ligue contre ce pauvre Bertrand Barnier !

Qui ne se souvient pas de l’interprétation de ce patron tourmenté par un Louis de Funès survolté dans le film « Oscar » d’Édouard Molinaro, adapté de la pièce de Claude Magnier ?
La clique des Amis du Boulevard Romand s’empare de cette comédie truculente où claquent les portes comme les bons mots à un rythme effréné.

Fraîchement créée, la pièce fait escale au Théâtre du Pré-aux-Moines, à Cossonay, vendredi et dimanche, avant de poursuivre sa tournée romande, qui passera notamment par le Café-Théâtre Barnabé, à Servion (5-7 avr.).

Porté par une belle brochette de comédiens (Pierre Aucaigne, Maria Mettral ou encore Vincent Kohler en tête) et mis en scène par Antony Mettler, ce spectacle de pur boulevard embarque les spectateurs dans un tourbillon de quiproquos et de comique de situation, au cœur de la journée en enfer d’un homme qui, ce matin-là, aurait mieux fait de rester dans les bras de Morphée.

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