Stationnement Alterné

de Ray Cooney


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Entre déplacements et horaires variables, il jongle parfaitement avec son emploi du temps surchargé, jusqu’au jour où, à la faveur d’un accident de la route, son double jeu est en passe d’être découvert par deux inspecteurs de police.

Il s’emploie alors à tout faire pour ne pas dévoiler le pot aux roses, aidé dans son effort par son voisin, complice malgré lui des événements rocambolesques qui s’enchaînent en cascade.

LA DISTRIBUTION

Par ordre d’entrée en scène :
 Mathilde Martin : Véronique MATTANA
 Charlotte Martin : Mado SIERRO
 Jean Martin : Vincent KOHLER
 Inspecteur Tréguier : Claude VUILLEMIN
 Gilbert Jardinier : Pierre AUCAIGNE
 Le photographe : Christian Savary ou Frédéric Martin
 Inspecteur Pontarlier : Jean-Charles Simon
 Claude Mareuil : Gabriele BAZZICHI

 Mise en scène : Antony METTLER
 Costumes & accessoires : Virginie MOUCHE
 Décor : Jean-Marie LIENGME & Virginie MOUCHE
 Régie son : Charlotte FERNANDEZ
 Régie lumière : Alain VITALONI

 Producteur exécutif : Frédéric MARTIN

INTENTIONS DE MISE EN SCENE

Après avoir monté Faisons un Rêve de Sacha Guitry l’été dernier avec un plaisir jubilatoire, et tout dernièrement La Puce à l’Oreille de Georges Feydeau, je ne pouvais qu’espérer, comme prochain défi, la mise en scène d’une œuvre de l’auteur contemporain le plus drôlissime de sa génération, Ray Cooney.
L’humour particulier de cet auteur, comme celui de son illustre prédécesseur Feydeau ne tient ni aux bons mots, ni aux coups de griffes.
C’est un pur comique de situation qui demande aux acteurs une maîtrise infaillible, rigoureuse, ciselée dans l’art de la comédie, en privilégiant une grande sincérité dans le jeu.
C’est dans ce sens que je désire et vais diriger les acteurs des Amis du Boulevard Romand, avec une acuité toute particulière pour cette pièce.
Une direction d’acteurs sans failles, sans fioritures, qui tâchera de faire ressortir de ces experts du rire que sont nos boulevardiers romands tant leur force que leur finesse comique.
Nous jouerons cette farce comme le veut l’écriture de Ray Cooney : sans chercher le rire, celui-ci découlera inévitablement avec force des actions tragiques. Nous nous limitons à jouer simplement les situations et les sous-entendus dans le respect de la partition de son auteur, en tablant sur l’intelligence du public, invité à participer à la pièce et bercé par son imagination.
J’espère toucher un public aussi large que diversifié, comme je l’ai toujours fait jusqu’à maintenant, afin que chacun trouve son propre effet comique : tant le spectateur aux goûts théâtraux confirmés que le novice pour lequel, seule passer une bonne soirée, est attendu.
Ici, le comique ne sera pas qu’une affaire d’amusement…car rire n’est pas seulement le propre de l’homme, c’est peut-être aussi l’une des manifestations les plus nobles de son esprit…
Antony METTLER

LE DÉCOR

L’action de la pièce se déroule chez Jean et Mathilde Martin et chez Jean et Charlotte Martin… Le décor, le salon d’un appartement récent, sert en grande partie pour les deux appartements. Au cours de la pièce, l’action se déroule simultanément dans les deux appartements, mais leurs habitants respectifs s’ignorent. Au fond, à cour, se trouve la porte qui mène à l’entrée de Mathilde. Au fond, à jardin, se trouve la porte qui mène à l’entrée de Charlotte. Au centre, il y a un canapé, avec, à chaque bout, une table, sur laquelle se trouve un téléphone. Ces téléphones sont chacun d’un style différent avec une sonnerie disctincte. Les sonnettes de chaque appartement sont, également, différentes l’une de l’autre. Il y a plusieurs tableaux sur les murs, mais aucune photo de famille. Pour mieux distinguer les parties individuelles de la partie commune, celles-ci sont surélevées d’environ vingt centimètres. Nous sommes en 1989.

A NOTER

Une comédie de Ray Cooney – adaptation de Stewart Vaughan et Jean-Christophe Barc
Mise en scène de Anthony Mettler

ALBUM PHOTOS