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Antoine Brisebard, auteur comique à succès, est victime de Jo, un dangereux maître-chanteur qui menace de dévoiler le passé sulfureux de son excentrique femme, Sylvie.
Le mari échafaude alors un plan pour l’éliminer, mais le soir fatidique, il n’ose pas tirer. Et pourtant, le coup part ! Un cadavre trône bel et bien dans le salon !
Avant d’avoir le temps de dissimuler le corps dans le jardin sous les fondations béantes d’une œuvre contemporaine et gigantesque, toute une suite d’individus plus farfelus les uns que les autres va s’entrecroiser, mettant ainsi en péril l’enfouissement des traces du meurtre. C’est alors que survient en plus l’inspecteur Ducros...
« Jo » est une comédie de Claude Magnier, représentée pour la première fois au Théâtre des Nouveautés, le 6 octobre 1964, où elle se jouera pendant deux ans.
Il s’agit d’une adaptation française de la pièce britannique « The Gazebo » d’Alec Coppel et Myra Coppel, créée en 1958, et portée au cinéma par Hollywood sous le titre « Un mort récalcitrant » en 1959.
En toute logique, après le succès d’Oscar du même auteur, Louis de Funès était prévu dans le rôle principal pour la création de la comédie à Paris. Mais trop accaparé par le cinéma, il laisse sa place à Robert Lamoureux.
Il retrouvera néanmoins ce rôle sur mesure en 1971, dans l’adaptation française cinématographique de Jean Girault, avec le succès que l’on connaît !
Pierre AUCAIGNE, Antoine Brisebard
Carine MARTIN, Sylvie Brisebard
Nathalie PFEIFFER, Madame Cramusel, Directrice d’agence immobilière
Pauline KLAUS, Mathilde, la bonne
Maeva BONGARD, Madame Grunder, et assistante à la mise en scène
Nicolas HAUT, Tonellotti, entrepreneur de maçonnerie
Stéphane BAQUET, Monsieur Grunder, Le Duc (gangster) et Andrieux (policier), et Chef technique
Christian SAVARY, Ducros, inspecteur de police
Antony METTLER, Adrien, Plumerel et Grand-Louis, et metteur en scène
Pourquoi « Jo » ?
Tout d’abord, parce que cette pièce s’inscrit totalement dans la démarche des Amis du Boulevard Romand, qui consiste à aborder la Comédie dans ses différents genres...
Et même si nous avons joué « Mission Florimont », « Stationnement alterné » ou « André le magnifique » avec un grand succès, le triomphe rencontré par « La bonne Planque » et surtout « Oscar » nous ont poussés à poursuivre avec une comédie « boulevardièrement » classique… Et « Jo » est un des bijoux du genre !
De plus, cette pièce, comme toutes celles de Claude Magnier, a été écrite POUR une personnalité du Théâtre dotée d’un tempérament particulier ; ce fut Robert Lamoureux à la création, à qui Louis de Funès succéda au cinéma avec le succès que l’on connaît !
Bien que d’un autre genre et d’une autre époque, notre troupe compte également un comédien doté d’un tel tempérament : Pierre Aucaigne. Il était dès lors logique, cette fois encore, de lui confier ce rôle mythique… Comme à son habitude, il va lui donner son souffle et son énergie, mais avec le bon dosage de facéties ; il est naturellement très convaincant dans la peau de ce genre de personnage, complètement dépassé par les événements. A ses côtés, nouvelle venue chez les Amis du Boulevard Romand, Carine Martin, va interpréter le rôle de sa femme Sylvie. Il fallait une comédienne très espiègle, impayable dans les bouffonneries. Et nous l’avons trouvée ! Elle sera un élément moteur, vif et très drôle.
Christian Savary avec son air goguenard, a été choisi pour le rôle de l’inspecteur qui relance sans cesse la machine à en faire perdre la tête d’Antoine, et parsème de touches d’humour cette enquête en se demandant s’il n’est pas tombé dans une maison de fous ?
Graviteront autour de ce trio, des personnages hauts en couleurs, comme l’ami avocat joué par Antony Mettler, la voix de la sagesse… Et aussi l’excentrique bonne de la maison, qui tombe toujours comme un cheveu dans la soupe – et pas que dans la soupe ! - à chacune de ses apparitions, jouée par la truculente Pauline Klaus.
Le maçon entrepreneur sera interprété par Nicolas Haut, bien connu par les auditeurs des Dicodeurs à la RTS ; ce nouveau venu dans l’équipe du Boulevard ne sera pas en reste pour mettre son grain de sel et enrayer les plans d’Antoine.
Nathalie Pfeiffer, également nouvelle-venue dans la troupe du Boulevard Romand, jouera une agente immobilière, dont les passages en compagnie de ses clients qui viennent visiter, pensent-ils, une banale demeure, seront des moments d’anthologie.
Notre spectacle évoluera dans les superbes décors de Jacques Vassy, un habitué dans ce domaine, et dans les costumes de Virginie Mouche qui serviront l’action, et l’époque où nous avons choisi de situer l’action, dans les années 70.
Cette fois encore, notre spectacle n’aura d’autre ambition que d’offrir du divertissement, grâce à la drôlerie de certaines situations et à la rapidité d’une action qui ne ralentit pas une seconde. La grande générosité, le professionnalisme et le talent comique de tous les comédiens, le côté fantasque des situations, la comédie qui frise le boulevard sans tomber dans le cliché du genre, sont des éléments nécessaires et les objectifs visés par le metteur en scène.
C’est pourquoi, comme pour les pièces précédentes, notre mise en scène sera nerveuse, rythmée et précise, comme il convient à une comédie de grande qualité, et qui, depuis pus de dix ans, est l’image de marque des Amis du Boulevard Romand. Elle sera parsemé de bruitages et de musique entraînante.
Ce choix correspond également à notre envie de faire (re)découvrir ces comédies qui nous ont tant plu, et d’honorer ceux qui ont contribué à leur célébrité : Pierre Mondy, Louis de Funès, Bernard Blier, pour ne citer qu’eux…
Cette pièce-hommage au comique de bon aloi constituera un très agréable moment pour les spectateurs fidèles des Amis du Boulevard Romand, et à ceux qui les rejoignent, tout en les replongeant « quelques » années en arrière...
Après sa formation théâtrale, il a créé la Compagnie des Degrés-de-Poule avec Brigitte Rosset et Gaspard Boesch. Ils arrêtent leur activité de troupe en 1997.
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